Cyberdépendance des jeunes en Suisse romande, quelle réalité?

L’hyperconnectivité peut conduire à la cyberdépendance. Plusieurs études révèlent que les jeunes sont particulièrement concerné-e-s par l’utilisation pathologique d’internet en Suisse. Une partie des familles a perdu le contrôle des activités connectées de leurs enfants. Prodiguer des conseils est insuffisant car l’usage pathologique d’internet répond à des besoins psychologiques et sociaux pressants. Le rôle de l’école est primordial pour réaliser la nécessaire éducation pratique aux médias sociaux.

L’usage intense d’appareils connectés, favorisé par l’hyperconnectivité peut avoir de graves conséquences sur la santé et la vie sociale. Le besoin incessant et irrépressible d’interagir via des applications informatiques partout et à tout moment a favorisé le développement de phénomènes de dépendance (cyberaddiction). Les applications de messageries instantanée, les réseaux sociaux, les jeux vidéo multijoueurs et les jeux d’argent en ligne ainsi que les sites pornographiques sont le plus souvent cités comme la cause principale de l’usage pathologique d’internet. La fréquence des stimulations et des récompenses procurées par des applications informatiques conçues pour assujettir les utilisateurs et les utilisatrices à leur écran est au coeur du problème.

Les troubles liés à l’utilisation d’internet sont de mieux en mieux documentés, mais il n’existe aucune définition communément admise, ni critères officiels de diagnostic de l’utilisation pathologique d’internet. De nombreux termes sont utilisés pour faire état des dérèglements physiologiques, psychiques ou sociaux liés à la problématique de la cyberdépendance. L’addiction aux jeux vidéo cependant intégrera la Classification internationale des maladies (CIM-11) publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en janvier 2022. Le classement de l’usage compulsif des jeux vidéo comme maladie montre l’ampleur du problème.

Les troubles liés aux usages intensifs et pathologiques des appareils numériques dès le plus jeune âge sont un nouveau motif de consultation des professionnel-le-s de la santé. Une part croissante de la population est affectée par l’usage problématique d’internet. Mais quelle est l’ampleur du phénomène en Suisse romande? C’est ce que nous avons cherché à savoir.

L’utilisation problématique d’internet est particulièrement grande chez les jeunes

Selon l’Enquête suisse sur la santé (2017), 3,8% de la population suisse de plus de 15 ans sont concernés par une utilisation problématique d’internet, tous types d’usages confondus. On constate toutefois de fortes disparités selon les régions linguistiques. La Suisse romande (5,8%) est deux fois plus touchée que la Suisse alémanique (3,1%) et que la Suisse italienne (2,9%). En Romandie, près de 100’000 personnes sont concernées par l’utilisation problématique d’internet (addiction).

L’hyperconnectivité et les troubles auxquels elle peut donner lieu est particulièrement marquée chez les adolescent-e-s et les jeunes adultes. L’âge est un facteur capital puisque on constate que plus les personnes sont jeunes, plus grande est la prévalence de troubles associés à l’utilisation addictive d’internet. L’Enquête suisse sur la santé (2017) révèle que les jeunes de 15 à 19 ans présentent les taux les plus élevés d’usage problématique d’internet (addiction) 13,4% et d’usage symptomatique (à risque) 18,3%. Ces comportements ont des conséquences pernicieuses plus ou moins marquées sur leur bien-être et leur comportement. Ensemble, l’utilisation risquée ou pathologique d’internet représente près de 32% de cette population qui à cet âge est engagée dans une formation professionnelle initiale ou poursuit des études secondaires.

En toute logique, la part des jeunes touché-e-s en Suisse romande est très probablement beaucoup plus importante (mais l’enquête ne fournit pas cette donnée) puisque les taux de prévalences sont bien supérieurs en Romandie que la moyenne Suisse. En Suisse romande, l’usage problématique d’internet concerne 5,8% de la population totale et l’usage symptomatique 7,8%, tandis qu’en Suisse alémanique respectivement 3,1% et 5,2% des personnes en moyenne sont touchées, et 2,9% respectivement 7,2% en Suisse italienne. Pour les 20-24 ans, l’enquête relève encore respectivement 9,3% et 11,9% d’usage problématique et d’usage symptomatique d’internet.

La plus grande prévalence d’usages problématiques de l’internet en Suisse romande que dans les autres régions linguistiques est confirmée par l’étude 2015 du Monitorage suisse des addictions, celle-ci était de l’ordre du double de celle de la Suisse allemande et de la Suisse italienne.

Méthode d’évaluation des troubles compulsifs de l’usage d’internet
L’évaluation de l’utilisation problématique d’internet de l’Enquête suisse sur la santé (2017) se base sur l’échelle Compulsive Internet Use Scale (CIUS) qui prend en compte les huit aspects suivants éprouvés par les personnes interrogées pendant les deux semaines qui ont précédé l’enquête:
> Avoir du mal à s’arrêter lors d’une connexion à internet
> Utilisation d’internet préférée au temps passé avec d’autres personnes
> Manque de sommeil dû à l’utilisation d’internet
> Impatience à l’idée de la prochaine utilisation d’internet
> Essai sans succès de passer moins de temps sur internet
> Obligations habituelles négligées en raison de l’utilisation d’internet
> Utilisation d’internet lorsque la personne se sent déprimée
> Nervosité ou irritation de ne pas pouvoir consulter internet

Chaque aspect est évalué sur une échelle de 0 à 4. Si la somme dépasse 12 points le comportement est interprété comme un usage problématique, et si la somme est comprise entre 8 et 12 points comme un usage symptomatique.

Quatre jeunes sur dix s’estiment dépendant-e-s à internet en Suisse romande

Un sondage réalisé sur internet auprès de 508 personnes âgées de 15 à 35 ans en octobre 2018 par l’institut MIS Trend pour le compte de la chaîne de radio Couleur 3 (RTS) confirme cette tendance. Il ressort de ce sondage que 38% des personnes sondées estiment être dépendantes à internet et qu’un tiers d’entre elles s’en inquiète. Peu de différence a été relevée selon l’âge des participant-e-s.

Les personnes sondées ont été interrogées sur le nombre d’heures ou de jours maximum pendant lesquels elles imaginaient pouvoir rester déconnectées. 45% d’entre elles ne concevaient pas de supporter d’être débranchées plus d’une journée (dont 14% moins de 5 heures, 18% entre 5 et 10 heures, 5% entre 11 et 23 heures, 8% 1 jour).

Les usages les plus chronophages concernaient les applications de communication interpersonnelle (messagerie instantanée, réseaux sociaux, courriels privés et professionnels) et de visionnage de vidéos (Youtube, Netflix et autres plateformes). Les autres types d’applications venaient loin derrière (sites d’information, y compris Wikipédia, jeux, chats, sites pornographiques).

Test de l’usage d’internet
Le Service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève propose un test en ligne qui permet en quelques minutes d’évaluer si son utilisation d’internet est possiblement symptomatique ou problématique. Ce test est anonyme et aucune information personnelle n’est collectée. Ce questionnaire est aussi basé sur le Compulsive Internet Use Scale (CIUS) mais utilise une échelle différente que celle présentée ci-dessus.

Mais qu’en est-il de l’utilisation problématique d’internet des jeunes qui fréquentent encore l’école obligatoire?

Dès 11 ans les écoliers et les écolières utilisent intensément les applications de communication

L’Enquête suisse sur la santé (2017) réalisée tous les cinq ans par l’Office fédéral de la statistique (OFS) ne porte pas sur les enfants. Une autre étude, l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), placée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permet d’appréhender certains aspects des comportements relatifs à la santé des enfants d’âge scolaire.

Un enfant sur huit âgé de 11 ans aurait une utilisation à risque ou pathologique des réseaux sociaux en Suisse

En 2018, environ 11’000 élèves âgé-e-s de 11 à 15 ans (classes de la 7e à la 11e Harmos) scolarisé-e-s en Suisse ont participé à l’enquête internationale HBSC. Ces écoliers et écolières ont été questionné-e-s sur leur expérience pendant leur temps libre relativement à trois thèmes: la durée quotidienne habituelle de l’usage des écrans, les contacts en ligne et les réseaux sociaux, ainsi que le harcèlement (en ligne ou non).

Les appareils connectés sont omiprésents dans la vie des jeunes adolescent-e-s hors des enceintes scolaires, en particulier le smartphone dont la quasi totalité est équipée dès qu’ils/elles sont âgé-e-s d’une douzaine d’années. L’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) révèle l’intensité et l’ampleur de l’usage des appareils connectés pour la communication interpersonnelle des jeunes de 11 à 15 ans en Suisse. L’enquête a notamment porté sur leur expérience des réseaux sociaux et des applications de messagerie instantanée (WhatsApp, Snapchat, etc.).

En 2018, 56% de cette population d’âge scolaire ont déclaré avoir des contacts en ligne plusieurs fois par jour ou presque toute la journée. Cette fréquence augmentait nettement avec l’âge, c’est ainsi que près de 35% des jeunes de 11 ans étaient concernés, 50% de 12 ans, 62% de 13 ans, 65% de 14 ans et 69% de 15 ans. Entre 12% et 20%, des plus jeunes aux plus âgé-e-s, ont déclaré être connecté-e-s presque toute la journée pour communiquer.

Il faut noter que l’âge limite officiel pour utiliser des réseaux sociaux est habituellement fixé à 13 ans et que la nouvelle législation européenne sur la protection des données a relevé la limite d’âge de la messagerie instantanée Whatsapp à 16 ans. Cette enquête met donc en évidence que les conditions d’utilisation de ces applications ne sont pas respectées et qu’une part très importante des familles en Suisse ont totalement perdu le contrôle des activités connectées de leur progéniture. De plus, sur la base des courbes du graphique, on peut extrapoler qu’une proportion notable d’enfants plus jeunes encore utilisent plusieurs fois par jour, voire presque toute la journée, des appareils connectés pour communiquer dès qu’ils/elles en ont la possibilité.

Par ailleurs on peut considérer que ces chiffres sont probablement encore plus élevés aujourd’hui en 2021 qu’en 2018, année de réalisation de l’enquête HBSC, car le confinement de la population et la fermeture des écoles pendant plusieurs semaines dues aux mesures sanitaires prises pour faire face à la pandémie du Covid-19 ont favorisé l’augmentation du temps passé en ligne pendant cette période. L’étude James 2020 de l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) relève que la durée d’utilisation quotidienne du téléphone portable des jeunes de 12 à 19 ans a augmenté de 40 minutes pendant la semaine et de près de 2 heures pendant le week-end par rapport à la précédente enquête réalisée en 2018. La durée d’utilisation du smartphone s’établissant pour la moitié de cette population à plus de 3 heures 10 minutes les jours de semaine et à 5 heures le week-end. Parmi les fonctions les plus prisées des smartphones on trouve la messagerie instantanée (97%, respectivement 93% des 12-13 ans) et l’utilisation des réseaux sociaux (92%, 81% des 12-13 ans).

L’étude James (ZHAW) confirme la tendance observée par l’enquête HBSC qu’une proportion importante des enfants scolarisés en Suisse de 12-13 ans utilisent quotidiennement messagerie instantanée et médias sociaux pour communiquer, et ce bien avant l’âge légal. Cependant, si l’étude James apporte des éclairages sur des aspects problématiques liés à l’utilisation des médias par les jeunes comme la gestion de la vie privée, la rencontre de personnes rencontrées en ligne, le cyberharcèlement, la consommation de pornographie, l’envoi de selfies érotiques (sexting) et la consommation de contenus violents, elle n’aborde pas les phénomènes d’utilisation addictive des applications de communication interpersonnelle.

Utilisation addictive des réseaux sociaux chez les écoliers et écolières de 11 à 15 ans en Suisse

Dans le cadre de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) les écoliers et les écolières suisses ont été interrogées sur leur usage des réseaux sociaux et des applications de messagerie instantanée. Pour ce faire, une grille d’évaluation reconnue, la Social Media Disorder Scale a été employée. Comme la Compulsive Internet Use Scale (CIUS) utilisée dans le cadre de l’Enquête suisse sur la santé, cette grille d’évaluation vise à mettre en évidence des symptômes de perte de contrôle, de préoccupation, de conflit, d’efforts d’adaptation (coping) ainsi que de manque.

Les questions posées aux écoliers et aux écolières portaient sur les aspects suivants:
> Penser à rien d’autre qu’au moment d’utiliser à nouveau les réseaux sociaux
> Se sentir mécontent-e ne ne pas pouvoir passer plus de temps sur les réseaux sociaux
> Se sentir mal ne ne pas pouvoir utiliser les réseaux sociaux
> Avoir essayé sans succès de passer moins de temps sur les réseaux sociaux
> Avoir régulièrement négligé d’autres activités (loisirs ou sport, par exemple) pour utiliser les réseaux sociaux
> S’être disputé-e à cause de son utilisation des réseaux sociaux
> Avoir régulièrement menti à ses parents ou ami-e-s à propos du temps passé sur les réseaux sociaux
> Etre allé-e régulièrement sur les réseaux sociaux pour échapper à des sentiments négatifs
> Avoir eu un conflit sérieux avec ses parents, ses frères et soeurs à cause de son utilisation des réseaux sociaux

A chacune des questions il était répondu par oui ou par non. Lorsque le total des réponses affirmatives est égal ou supérieur à 6 l’utilisation des réseaux sociaux est qualifié d’usage problématique. Ainsi, entre 4% et 5% des écoliers et des écolières âgé-e-s de 11 à 15 ans scolarisé-e-s en Suisse seraient concerné-e-s par une utilisation addictive des réseaux sociaux.

Mais où placer la limite de l’utilisation risquée ou pathologique des applications de communication interpersonnelle? Est-ce qu’avoir répondu de manière affirmative à quatre ou cinq des neufs questions, voire à deux ou trois n’est pas déjà un indice sérieux d’une conduite à risques? Pour notre part, nous estimons qu’avoir répondu à la moitié des questions de manière affirmative devrait être un motif d’inquiétude. Entre 13% et 19%, des écoliers et des écolières sont dans ce cas selon leur âge.

Les deux affirmations qui ont reçu le plus d’adhésion mettent en évidence l’importance de ces applications pour cette population d’âge scolaire, ce sont: «avoir essayé sans succès de passer moins de temps sur les réseaux sociaux» (31% des élèves) et «être allé-e régulièrement sur les réseaux sociaux pour échapper à des sentiments négatifs» (28%). Les sept autres affirmations recueillent des taux d’adhésion entre 12% et 18%.

A noter que les élèves de Suisse romande et de Suisse italienne ont obtenu un score plus élevé que les élèves de Suisse alémanique sur l’échelle de référence (The Social Media Disorder Scale). Ce qui confirme que les troubles liés à l’usage intense des applications de communication sont éprouvés de manière plus pressante en Romandie.

Par ailleurs, l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) met en évidence une prévalence notablement plus grande d’usage problématique des réseaux sociaux et de la messagerie instantanée des filles que des garçons entre 12 et 14 ans. La différence, qui va en augmentant, atteint son point culminant dans la quatorzième année, avec 7,3% d’usage problématique pour les filles et 3,2% pour les garçons, soit moins de la moitié.

Cependant, d’autres activités sont pratiquées plus intensément par les garçons que les filles, par exemple jouer à des jeux vidéos. Respectivement, 11% des filles et 68% des garçons de 12 à 19 ans vivant en Suisse déclarent jouer tous les jours ou plusieurs fois par jour à des jeux vidéo (James 2020). L’addiction aux jeux vidéo constitue une proportion significative de l’usage problématique d’internet.

En 2015, les jeux en ligne étaient la principale activité d’usage problématique de l’internet (addiction) pour 15% de la population suisse âgée de 15 à 34 ans, tandis que l’usage symptomatique (à risque) représentait 8%.

Design addictif et relations de sociabilité façonnent les comportements

Une partie importante des jeunes de Suisse romande présente donc des signes d’usage problématique d’internet. Les études mentionnées en témoignent. Les enfants les plus jeunes (11 ans) pris en compte par l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) utilisent déjà intensément des applications de communication auxquelles ils/elles ne devraient pas avoir accès. A cet âge, un enfant sur huit (probablement plus en Suisse romande) aurait une utilisation à risque ou pathologique des réseaux sociaux et cette proportion irait en augmentant pendant leur scolarité obligatoire.

Les effets de la cyberdépendance sont susceptibles d’avoir de multiples conséquences négatives dans tous les domaines de la vie quotidienne, en premier lieu l’amoindrissement de la faculté de choisir et d’agir librement. Problèmes relationnels avec leur famille, négligence du travail scolaire, manque d’intérêt pour les activités sportives et de loisirs, troubles du sommeil, symptômes dépressifs, problèmes physiques menacent particulièrement les enfants, les adolescent-e-s et les jeunes adultes dans leur développement.

Le problème est sérieux et complexe. La recherche et la réflexion sur les moyens d’action doit être développée si l’on veut inverser cette tendance. Les conseils et exemples de bonnes pratiques, certes nécessaires, sont insuffisants car les usages inconsidérés des appareils numériques connectés répondent à des besoins psychologiques et sociaux pressants. Le besoin d’appartenance sociale est un motif fondamental d’usage des réseaux sociaux, particulièrement à l’adolescence. Par ailleurs, les techniques du design d’interaction qui visent à retenir les utilisateurs et les utilisatrices en ligne par un système de récompenses et des dispositifs conçus pour être addictifs semblent promis à développer encore leur emprise sur les cerveaux et à modeler les comportements.

Le rôle de l’école apparaît comme central. L’usage en classe d’écrans connectés par les élèves au quotidien doit être mis en oeuvre pour que la nécessaire éducation pratique aux médias sociaux puisse être réalisée tout au long de la scolarité.


Références
> Office fédéral de la santé publique (OFSP), Utilisation problématique d’Internet.
> Simon Marmet, Gerhard Gmel, Luca Notari, Christiane Gmel, Themenheft Internetnutzung und problematische Internetnutzung in der Schweiz im Jahr 2015, Suchtmonitoring Schweiz, Oktober 2015.
> Katharina Kubicek, Quatre Romands sur dix s’estiment dépendants à internet dit une étude, Radio télévision suisse (RTS), 25 octobre 2018.
> Service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève, Testez votre usage d’Internet, Addictohug.
> Marina Delgrande Jordan, Les écrans, Internet et les réseaux sociaux – Résultats de l’enquête «Health Behaviour in School-aged Children» (HBSC) 2018, Rapport de recherche N°114, Addiction Suisse, Lausanne, 2020.
> J. Bernath, L. Suter, L. Waller, C. Külling, I. Willemse & D. Süss, JAMES – Jeunes, activités, médias – enquête Suisse 2020, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW), Zürich, 2020.
Les sites et documents ont été consultés le 30 décembre 2021


Modèle pour citer cet article:
Domenjoz J.-C., «Cyberdépendance des jeunes en Suisse romande, quelle réalité?», Éducation aux médias et à l’information [en ligne], 30 décembre 2021, consulté le date.
https://educationauxmedias.ch/cyberdependance-des-jeunes-en-suisse-romande-quelle-realite


Cet article concerne le domaine Médias, images et technologies de l’information et de la communication (MITIC) – Education aux médias et à l’information (EMI) – Media and Information Literacy (MIL) | Education numérique | educationauxmedias.ch

Auteur/autrice : Jean-Claude Domenjoz

Expert de communication visuelle et d’éducation aux médias