La presse en voie d’extinction, une question d’éducation

La pérennité des mass médias est menacée par les médias sociaux et le désintérêt pour l’actualité. La relève n’est pas assurée par la jeune génération dont les goûts et les usages sont très éloignés du journalisme d’information. Dès le plus jeune âge, il faut donner l’opportunité aux enfants et aux adolescent-e-s de participer activement à la production et à la diffusion d’informations. De la mise en oeuvre d’actions éducatives pertinentes, poursuivies avec persévérance, dépend l’avenir des médias d’information.

L’hégémonie des médias sociaux menace l’existence même des mass médias.

La presse, le «quatrième pouvoir», qui a une fonction fondamentale dans la théorie démocratique, voit son rôle menacé par le désintérêt pour l’actualité d’une part croissante de la population et les manières nouvelles de s’informer.

A l’inverse de la presse qui repose sur l’expertise de professionnel-le-s, les médias sociaux sont des espaces où les informations ne sont pas vérifiées, hiérarchisées, contextualisées, les faits et opinions distinguées, et dans lesquels chacun-e est enfermé-e dans sa bulle par les algorithmes, favorisant de ce fait la diffusion d’informations mensongères et les manoeuvres de désinformation.

Notre société a besoin qu’une diversité de supports d’information produits par des journalistes pratiquant leur métier avec rigueur et éthique (Déclaration des devoirs et des droits) soient disponibles et consultés. Des médias d’information de qualité, reflétant la diversité des thèmes et des points de vue qui se font jour dans la société et disposant d’une vaste audience, sont indispensables à notre démocratie directe et à la cohésion sociale.

Cependant, plusieurs phénomènes économiques et sociaux entraînés par les développements fulgurants des technologies de l’information et de la communication se conjuguent pour menacer la pérennité de la presse d’information et des mass médias.

Déclin de la presse et essor du divertissement en streaming

L’industrie de la presse est en crise. C’est un phénomène mondial, évidemment la Suisse n’y échappe pas. Baisse continue du lectorat, recettes publicitaires en chute libre (moins 75% depuis l’an 2000). Concentration des médias et rationalisation de la production entraînent disparition de titres, regroupement de rédactions, licenciements de journalistes expérimenté-e-s, fermeture d’imprimeries. Les jeunes poussent (pure player, mook) ne compensent pas l’affaiblissement continu du secteur. La diversification des supports de contenus journalistiques de la presse écrite (audio, vidéo), la multiplication des canaux de diffusion numériques (apps, podcast, newsletter, webcast, médias sociaux) et les fonctions de notification fragmentent les audiences sans toucher les foules.

Toutefois, pour l’instant, l’audience des programmes d’information de la radio et de la télévision publique (SRG SSR) résiste bien, tandis que l’audience des radios régionales progresse. En Suisse romande, la part de marché des télévisions régionales est très faible.

Une grande partie de la population n’est pas prête à payer pour accéder à de l’information journalistique. Les abonnements numériques à des titres de presse sont en concurrence avec les offres de divertissement en streaming (programmes de télévision, divertissement, musique), et désormais à des versions «améliorées» payantes des médias sociaux, qui sont la première source d’information de la jeune génération et d’une part croissante de la population.

Désintérêt pour l’actualité de la population suisse

Malgré les problèmes économiques, la qualité globale des médias suisses se maintient à un niveau élevé (Annales sur la qualité des médias 2023, fög). Grâce aux médias publics (RTS, SRF) la diversité des sources d’information nationales est pour le moment assurée dans toutes les régions. Mais l’intérêt des Suisses pour l’actualité diminue au fil du temps (59% en 2016, 46% en 2023) et par suite la fréquence de la consultation des médias. Le rapport sur la Suisse du Reuters Institute Digital News Report 2023 révèle de grandes différences d’intérêt pour l’actualité selon l’âge, la région et le sexe des personnes interrogées. C’est ainsi que les 18-24 ans (22%) et les 25-34 ans (38%) sont nettement moins intéressés par les nouvelles que les personnes de plus de 55 ans (55%). L’étude met en évidence que les Suisses alémaniques (48%) sont plus intéressé-e-s par les nouvelles que les Suisses romands (39%), et les hommes (53%) nettement davantage que les femmes (39%). Une baisse marquée de l’intérêt pour l’actualité dans chacune de ces catégories est observée par rapport à l’année précédente.

Par ailleurs, le rapport relève un autre phénomène d’importance, l’évitement actif de l’actualité (News avoidance) qui concerne un tiers de la population suisse (33%). L’évitement des nouvelles est plus marqué dans la tranche d’âge des 25-34 ans (45%) que celle des personnes de plus de 55 ans (25%), chez les femmes (37%) plus que chez les hommes (29%). La proportion de personnes qui évitent activement l’information a augmenté ces quatre dernières années de plus de 25% (de 26% en 2019 à 33% en 2023).

Dès lors se pose la question essentielle: Que vaudrait pour notre démocratie le journalisme de qualité, l’indépendance rédactionnelle, la diversité de l’offre (nationale, régionale, locale), la prospérité économique des entreprises médiatiques, si seule une petite partie de la population était en mesure d’en bénéficier pleinement?

Augmentation continue des personnes sous-informées

La dernière étude publiée par le Centre de recherche Public et société fög (Annales de la qualité des médias 2023) montre qu’en une douzaine d’années la part de la population sous-informée et celle éloignée de l’information régionale ont augmenté considérablement en Suisse. C’est ainsi que la part de la population chroniquement sous-informée («News-Deprivierten») a atteint 42,7% en 2023, soit le double du pourcentage de 2009, qui s’élevait à 21%; tandis que pour les jeunes de 16 à 29 ans elle s’élève maintenant à 56,4%. Quel que soit l’âge, c’est le groupe le plus nombreux.

Pour évaluer les usages différenciés des médias d’information de la population et rendre compte de l’évolution des pratiques dans le temps, les chercheurs et chercheuses de l’Université de Zurich (fög) ont élaboré des schémas d’utilisation typique des médias qui permettent de prendre en compte à la fois la qualité et la variété des offres médiatiques. Ces modèles (au nombre de six), les «répertoires de nouvelles», sont des idéaux-types qui aident à comprendre les phénomènes de consommation des médias. Les répertoires de nouvelles sont définis par le Centre de recherche fög comme la combinaison de différents médias que le public utilise pour s’informer. Ils révèlent les schémas d’utilisation typiques des nouvelles et leur évolution, ainsi que le niveau de qualité des médias consommés par le public.

Le répertoire de personnes sous-informées («News-Deprivierten») se caractérise par le temps très limité consacré à l’actualité et un usage marqué des médias sociaux comme source principale d’information, ainsi que des offres en ligne gratuites. Outre les jeunes (56,4%), les personnes ne disposant que d’un faible niveau de formation (51,2%) ainsi que les femmes (49,7%) sont surreprésenté-e-s parmi les personnes sous-informé-e-s.

Les personnes qui ont des habitudes de consommation de nouvelles qui se caractérisent par l’usage de médias internationaux, de plateformes en ligne et des médias sociaux («surfeur mondial») représentent 27,7% de la population en 2023 (16% en 2009). Ensemble, ces deux profils très éloignés de l’actualité nationale et régionale rassemblent aujourd’hui plus des deux tiers (70,4%) de la population suisse et plus de quatre jeunes sur cinq (83%).

La part des personnes chroniquement sous-informées parmi la population suisse est en constante augmentation pour toutes les catégories d’âge.

Dans le même temps, les trois répertoires de l’«ancien Monde» médiatique définis par le Centre de recherche fög passaient de 49% en 2009 à 21% en 2023.

Déclin inexorable des médias de l’«ancien Monde»

Les  répertoires de l’«ancien Monde» sont les schémas d’utilisation typique des médias qui reposent principalement sur les mass médias «historiques»: presse nationale et régionale, ainsi que la radio et la télévision. Le type «orientation régionale» (5,2%) regroupe les utilisateurs et les utilisatrices dont le répertoire de nouvelles se porte vers le journal régional par abonnement et la radio. Les offres en ligne, les médias sociaux et la presse gratuite pour pendulaires sont rarement utilisés. Le type «vieux monde et journaux à sensation» (6%) se caractérise par l’usage prépondérant de la télévision, de la radio et de la presse locale par abonnement, avec un goût particulier pour les journaux à sensation. Le répertoire «vieux monde et en ligne» (9,5%) se différencie du précédent par l’utilisation complémentaire des pages en ligne des médias classiques (radio, télévision, presse régionale), la principale source restant le journal par abonnement.

Une petite minorité de personnes très bien informées

Le dernier répertoire, celui des «utilisateurs intensifs» correspond à l’idéal d’usage des médias de la théorie démocratique. Ce type se caractérise par le temps important investi pour s’informer de l’actualité politique, économique, culturelle et des faits de société au moyen d’une vaste gamme de médias qui comprend la radio, la télévision, des quotidiens régionaux et suprarégionaux de référence (Le Temps, NZZ), des hebdomadaires, ainsi que des médias disponibles uniquement en ligne (notamment de pure player indépendants telle que Bon pour la tête ou Republik) ainsi que des médias sociaux. Les «utilisateurs intensifs» ont une conscience aiguë de la qualité des différentes offres médiatiques et sont prêts à payer pour s’informer. Ce répertoire qui représente une part de la population d’une dizaine de pour-cent, quel que soit l’âge, est resté stable tout au long de la décennie. Les hommes, les personnes ayant un niveau de formation élevé et les personnes issues de l’immigration sont surreprésentés.

La presse sauvée par les jeunes?

La démocratie suisse peut-elle survivre à l’augmentation continue de la part des personnes chroniquement sous-informées?

La question n’est pas si absurde qu’il n’y paraît, car ce sont les jeunes qui devraient naturellement renouveler le public des médias. Or aujourd’hui, comme on l’a vu plus haut, les quatre cinquièmes des digital natives sont très éloignés du journalisme d’information, part qui ne cesse de croître (83% en 2023), tandis que les schémas d’utilisation typiques de nouvelles des médias du «vieux monde» sont en voie d’extinction (7,4% au total pour les trois répertoires).

Une enquête réalisée en 2022 dans le canton de Vaud auprès de jeunes âgé-e-s de 17 à 24 ans (Qualinsight) livre de précieux renseignements sur les goûts et les habitudes des jeunes Suisses romands en matière d’information.

La consommation de l’information des jeunes adultes du canton de Vaud est essentiellement passive et aléatoire. Les contenus distrayants (infotainment), sous forme d’images et de très courtes vidéos, sont particulièrement prisés. La préférence des 17-24 ans va aux «news du moment», c’est-à-dire aux suggestions personnalisées des algorithmes des médias sociaux, secondairement celles des médias traditionnels (20 minutes, RTS) et de Google. Excepté dans le cadre familial, la lecture du journal quotidien, le visionnement du téléjournal, l’écoute des bulletins d’information des chaînes de radio à heure fixe, c’est terminé. En ce qui concerne les plateformes consultées quotidiennement, les programmes d’infotainment spécialement élaborés pour plaire aux jeunes par la RTS, comme Tataki, ou des vidéos ultra courtes de 10 à 20 secondes Le rencard, viennent après celles des réseaux sociaux (Instagram, Youtube, Snapchat, Spotify, Tiktok). La consultation du flux de ce qui se présente dans la fenêtre de l’écran par défilement (scrolling) et l’enchaînement automatique de vidéos domine les modes de consultation de l’information.

Mais ce qui est encore plus inquiétant pour l’avenir des médias de la région, c’est qu’une grande partie des jeunes vaudois-e-s n’ont pas d’intérêt pour l’information (35%), en particulier l’actualité locale (46%). A noter que les entretiens de groupe (focus group) ont permis de mettre en évidence que l’actualité suisse est considérée comme «locale» par opposition aux nouvelles internationales. Par ailleurs, près des deux tiers (62%) des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ne seraient pas prêtes à payer pour le contenu d’un média numérique de qualité dédié spécifiquement aux jeunes de Suisse romande. Parmi celles et ceux qui seraient disposé-e-e-s à payer, 19% pour cent des 17-24 ans seraient prêt-e-s-à débourser 2 francs par mois pour un abonnement,15% pour un abonnement à 5 francs, 2% pour un abonnement à 10 francs. Ce qui est bien inférieur aux tarifs pratiqués aujourd’hui par la presse en Suisse.

Un média gratuit pour les jeunes adultes?

C’est dans ce contexte que plusieurs cantons romands (Genève, Fribourg, Vaud) ont décidé dans le cadre de mesures d’aide à la presse de proposer à chaque jeune de 18 ans un abonnement gratuit ou préférentiel à une sélection de titres régionaux. Cette initiative vise à inciter les jeunes atteignant leur majorité à mieux s’informer pour se forger une opinion dans l’optique de l’exercice de leurs droits civiques.

Cependant, l’enquête réalisée par Qualinsight a amené le gouvernement vaudois a revoir sa stratégie élaborée dans le cadre du décret de 2021 instituant des mesures de soutien à la diversité des médias (réponse du Conseil d’Etat à l’interpellation du député Yannick Maury). L’idée de proposer un «kiosque virtuel afin d’inciter les jeunes à entrer dans une logique d’information payante» a été abandonnée au profit d’une «solution numérique novatrice» qui est à l’étude. La plateforme d’abonnement (kiosque virtuel) destiné aux jeunes aurait consisté à présenter les offres payantes des différents médias couvrant l’actualité vaudoise sur un même support, puis dans un second temps à l’éventuelle agrégation de contenus de différents titres accessibles par un identifiant unifié, complété par des fonctions de partage et de commentaire.

Le nouveau concept retenu est sensiblement différent. Il se propose d’offrir «un accès facilité et gratuit à des contenus d’information journalistique adaptés produits avec le concours des médias locaux et régionaux». L’information devrait être présentée dans des formats et avec une tonalité dont les jeunes ont l’habitude (concis, aisé à comprendre, décontracté). Le but du projet est double: «atteindre et intéresser le plus largement possible les jeunes du canton et soutenir les médias intéressés dans leur transition vers le numérique».

Mais quel sera le public cible? Les bénéficiaires du projet élaboré par le canton de Vaud n’ont pas changé, ce sont de jeunes adultes. La définition du modèle conceptuel a été confié à un groupe d’étudiantes et d’étudiants de la HEIG-VD d’Yverdon-les-Bains, tandis que les membres de deux institutions de canton, la Commission cantonale des jeunes et la Chambre consultative de la jeunesse devraient être consultés en ce qui concerne la version pilote de l’application numérique.

Il est troublant de constater que le document publié par le Conseil d’Etat vaudois ne mentionne pas d’études scientifiques de référence sur lesquelles pourrait s’appuyer la réflexion.

Le goût de la presse et de l’information de qualité

Cette mesure du gouvernement vaudois ne suffira pas à infléchir les habitudes de la grande majorité de la jeunesse du canton vis-à-vis de la presse. En effet, on a vu que les quatre cinquièmes des jeunes de 16 à 29 ans en Suisse sont très éloignés du journalisme d’information (Annales de la qualité des médias 2023). L’étude de Qualinsight a mis en évidence que 70 % des 17-24 ans du canton de Vaud utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur l’actualité.

En quoi la «solution numérique novatrice» en cours d’élaboration dans le canton de Vaud sera-t-elle différente de 20minutes.ch, watson.ch, blick.ch dont le public cible principal est précisément la jeune génération? Est-ce que cette application numérique permettra de rencontrer le public des jeunes adultes dont les habitudes se sont formées tout au long de l’enfance et de l’adolescence?

Un paramètre a été oublié dans ces réflexions: le goût. En effet, l’intérêt pour l’information de qualité est tout d’abord une affaire de goût, de manière d’être, d’habitude. Un ensemble de dispositions, profondément intériorisées, qui se construisent socialement dès le plus jeune âge. Le goût pour l’information de qualité, et la capacité critique qui l’accompagne, sont le résultat d’un apprentissage.

C’est dans le cercle familial, avec les copains et les copines, à l’école, que se développent ces dispositions et ces habitudes, et c’est bien avant que les jeunes aient atteint l’âge de la majorité qu’il faut agir. Pour conquérir les nouvelles générations, il faut certes créer des dispositifs d’information innovants susceptibles de répondre à leurs attentes, mais surtout leur donner l’opportunité de participer à la production et à la diffusion d’information. Les journaux de classe (blog, fil d’information avec des applications dédiées, médias sociaux) offrent de magnifiques opportunités très peu utilisées dans le cadre scolaire pour comprendre le rôle des médias et acquérir des compétences par la pratique.

Pour instiller le goût de l’information de qualité, il faudrait envisager la création de médias d’actualités spécialement destinés aux enfants et aux adolescent-e-s auxquels ils/elles seraient partie prenante. Par exemple, des médias locaux, réalisés par des journalistes et des professionnel-le-s de l’image, qui viseraient le développement de liens forts avec le monde éducatif, notamment en donnant la possibilité aux jeunes de publier leurs contributions et commentaires. Cela peut se résumer en une formule: des médias pour les jeunes réalisés par les jeunes.

L’école publique, qui accueille tous les enfants pendant de longues années, constitue le lieu privilégié pour développer progressivement leur goût pour l’information de qualité et pour leur inculquer de bonnes pratiques informationnelles. Mais ce processus de sensibilisation et de formation devrait se poursuivre au secondaire II, dans la formation professionnelle initiale et hors du cadre scolaire pendant les loisirs. Il est essentiel que les jeunes soient impliqués dans la production d’informations utiles à leur communauté.

Cependant, les actions ponctuelles de sensibilisation des jeunes ne sauraient répondre au défi représenté par les transformations rapides et massives des comportements en matière d’information. Pour renverser la tendance au désintérêt croissant pour les médias d’information, il faudrait mettre en place tout un système de mesures raisonnées et articulées englobant toute la société dans le but d’instaurer une culture de l’information de qualité pour toutes et tous.

De la mise en oeuvre d’actions éducatives pertinentes, poursuivies avec persévérance, dépend l’avenir des médias d’information qui sont nécessaires au fonctionnement de notre société démocratique.

Mais n’est-il pas trop tard? Outre la désaffection du public pour les sources journalistiques d’information, la presse va faire face très vite à la concurrence des assistants virtuels et moteurs de recherche des géants de l’intelligence artificielle (IA) qui répondront en langage naturel aux questions.

La désaffection de la presse est-elle le prélude à la fin de l’ère des mass médias?

(Lire mon article: «Aide à la presse: il faut créer un quotidien pour les jeunes de Suisse romande», 12 mars 2020.)


Références
> Conseil suisse de la presse, Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste.
> fög – Forschungszentrum Öffentlichkeit und Gesellschaft, Jahrbuch Qualität der Medien 2023. Schwabe.
> Linards Udris, Maude Rivière, Rebekka Rieser, Daniel Vogler et Mark Eisenegger, fög – Forschungszentrum Öffentlichkeit und Gesellschaft, Reuters Institute Digital News Report 2023 Länderbericht Schweiz.
> Esther Sève, Rapport au vote et à l’info des jeunes de 17-24 ans dans le canton de Vaud, Rapport d’étude, Qualinsight, 2022.
> Etat de Vaud, Réponse du Conseil d’Etat à l’interpellation Yannick Maury – Vers un accès gratuit à la presse régionale pour les jeunes de notre canton ? (23_INT_50), 1er novembre 2023.
Les sites et documents ont été consultés le 18 mai 2024


Modèle pour citer cet article:
Domenjoz J.-C., «La presse en voie d’extinction, une question d’éducation», Éducation aux médias et à l’information [en ligne], 18 mai 2024, consulté le date. https://educationauxmedias.ch/la-presse-en-voie-extinction-une-question-education


Cet article concerne le domaine Médias, images et technologies de l’information et de la communication (MITIC) – Éducation aux médias et à l’information (EMI) – Media and Information Literacy (MIL) | Éducation numérique | educationauxmedias.ch

Auteur/autrice : Jean-Claude Domenjoz

Expert de communication visuelle et d’éducation aux médias