Surexposition aux écrans des jeunes enfants: enjeu de santé publique et défi pour les droits de l’enfant

Petite enfance • L’exposition quotidienne et intense des jeunes enfants à la télévision et à l’usage d’appareils multimédias interactifs est susceptible d’avoir des conséquences délétères sur leur développement cognitif, émotionnel et social. Des professionnel-le-s de la santé ont alerté l’opinion publique sur les graves conséquences possibles de la surexposition aux écrans des enfants dès leurs premiers mois de vie. Cependant, ce type de négligence n’est pas pris en compte dans les enquêtes sur la maltraitance envers les enfants. Pour faire face aux nouvelles pratiques médiatiques susceptibles d’affecter les très jeunes enfants, il faut développer la recherche, la formation des acteurs de l’éducation et de la santé, ainsi que l’information et l’accompagnement des parents.

Les bébés et les très jeunes enfants, comme leurs aîné-e-s, grandissent dans un environnement peuplé d’écrans de toute nature (télévision, smartphone, tablette, console de jeu, etc.). En moyenne, chaque foyer dispose d’une demi-douzaine d’écrans, dont une grande partie sont connectés, ce qui représente près de trois appareils par personne, tous âges confondus.

Depuis un bon nombre d’années, des professionnel-le-s de la santé et de la petite enfance ont alerté l’opinion publique sur les graves conséquences possibles de la surexposition aux écrans des enfants dès leurs premiers mois de vie. En 2008, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), s’appuyant sur l’avis de plusieurs experts de la santé et de l’enfance, lançait en France une campagne de sensibilisation sur la protection des enfants de moins de trois ans: «Pas d’écran avant 3 ans». A l’occasion des 10 ans de la campagne, en octobre 2018, la ministre de la Santé avait rappelé l’actualité de ce principe de précaution.

Tous les jours on peut voir dans l’espace public et les transports en commun des jeunes enfants manipulant des écrans tactiles et des parents scotchés à leur smartphone sans contact avec leur enfant. En une décennie, la généralisation du smartphone a rendu possible la consommation de flux d’images partout et à tout moment. Mais quelle est la proportion des jeunes enfants qui sont exposés de manière prolongée et répétée aux écrans?

Durée de l’exposition aux écrans des jeunes enfants

Si en Suisse, les études du Département de psychologie appliquée de la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) ont apporté une riche documentation concernant les usages des médias pendant leurs loisirs des enfants et des jeunes adultes scolarisés, James (de 12 à 19 ans), Mike (de 6 à 13 ans), et plus récemment Adele (de 4 à 7 ans), il n’existe pas à notre connaissance d’étude quantitative et qualitative d’envergure concernant les très jeunes enfants (moins de 4 ans) qui grandissent en Suisse.

Quatre études permettent d’appréhender la durée d’exposition aux écrans des jeunes enfants en France, en Allemagne et aux Etats-Unis.

1. Etude longitudinale française depuis l’enfance (ELFE)
Une étude française de grande ampleur apporte des renseignements très précieux. Il s’agit de l’étude ELFE (Etude longitudinale française depuis l’enfance) qui analyse de multiples aspects de la vie de 18’000 enfants nés en 2011, dont l’équipement des foyers ainsi que la fréquence et la durée d’exposition à des écrans de toute nature. En 2013, la part des enfants de 2 ans qui étaient exposés quotidiennement à des écrans était la suivante selon cette étude: 68% regardaient la télévision, 12% jouaient avec une tablette ou un ordinateur, 10% avec un smartphone et 1% aux jeux vidéo. Les enfants de 2 ans qui regardent la télévision au moins une fois par semaine y ont consacré hebdomadairement en moyenne 6 heures 50 minutes (donc 59 minutes par jour) et plus de la moitié d’entre eux la regardent plus de 4 heures 30 minutes (médiane, soit quotidiennement 39 minutes). Les enfants qui utilisent l’ordinateur ou une tablette au moins une fois par semaine y consacrent en moyenne 3 heures 25 minutes (avec une médiane de 2 heures 15 minutes). Le temps total d’exposition des quatre types d’activités ne peut cependant pas être calculé en raison de la manière dont le questionnement a été réalisé.

2. Secteur français des aliments de l’enfance (SFAE)
L’enquête nationale réalisée en 2013 par le Secteur français des aliments de l’enfance (SFAE) a porté sur le comportement et les consommations alimentaires de 1188 enfants de moins de 3 ans. Elle met en évidence que 30% des enfants de moins de 3 ans et 15% des enfants de moins de 1 an mangeaient devant un écran. La durée quotidienne d’exposition aux écrans était de 30 minutes jusqu’à 12 mois, 50 minutes de 24 à 29 mois et d’environ une heure de 30 à 35 mois. Par ailleurs, le pourcentage d’enfants de moins de 3 ans devant un écran quotidiennement était de 11% pour les enfants de 15 jours à 3 mois, 54% pour ceux de 12 à 23 mois et de 75% pour ceux de 30 à 35 mois.

3. MiniKIM-Studie
En Allemagne, le Medienpädagogischer Forschungsverbund Südwest de Stuttgart (Réseau de recherche sur l’éducation aux médias du sud-ouest), a mené pour la seconde fois en 2014 l’étude miniKIM auprès de 623 enfants âgés de 2 à 5 ans. Cette étude est intéressante car elle porte aussi bien sur l’utilisation des différents types d’écrans que sur l’usage des livres. Comme en France, les médias jouent un rôle majeur dans la vie quotidienne des enfants. 32% des enfants de 2 à 3 ans regardent la télévision tous les jours ou presque, tandis que le groupe des enfants de 4 à 5 ans sont 55% à la regarder quotidiennement. Cependant, si la durée d’utilisation quotidienne des livres reste constante, 26 minutes en moyenne, pour les enfants de 2 à 5 ans, les enfants âgés de 2 à 3 ans regardent en moyenne la télévision 34 minutes par jour, alors que les enfants de 4 à 5 ans la regardent 52 minutes par jour. Par ailleurs, les enfants de 2 à 5 ans écoutent la radio en moyenne 18 minutes par jour, et jouent 3 minutes sur ordinateur, console ou jeux en ligne. L’utilisation d’Internet, des téléphones portables et des tablettes est en moyenne de 2 minutes chacun. L’étude miniKIM 2014 met aussi en évidence que respectivement 24% des enfants regardent seul-e-s la télévision et 21% de la vidéo ou des DVD.

4. Common Sense Media
Ces résultats sont comparables à l’étude effectuée aux Etats-Unis par l’ONG Common Sense Media auprès de 1454 parents d’enfants de moins de 8 ans. En 2017, les enfants de moins de 2 ans ont été exposés quotidiennement aux écrans pendant 42 minutes. 34% de ces enfants regardaient chaque jour la télévision et 37% l’avaient regardée le jour précédent, en moyenne pendant 1 heure 21 minutes (en baisse de 2 h 9 minutes en 2013). 11% des enfants de l’échantillon ont regardé des vidéos sur un appareil mobile le jour précédent, en moyenne pendant 46 minutes. L’étude de Common Sense Media permet de mettre en évidence l’augmentation importante de la durée d’exposition totale aux écrans et la variété des appareils utilisés en grandissant. C’est ainsi que le temps d’exposition quotidien total moyen aux écrans des enfants âgés de 2 à 4 ans est de 2 heures 39 minutes (42 minutes pour les moins de 2 ans), et se répartit comme suit: télévision 69 minutes (29 minutes), DVD/bande vidéo 23 minutes (6 minutes), smartphone 58 minutes (7 minutes), ordinateur 5 minutes (moins d’une minute) et console de jeux vidéo 4 minutes (moins d’une minute).

Ces études mettent en évidence que les écrans font partie du quotidien d’une proportion importante des très jeunes enfants dans des pays qui ont un niveau de développement analogue à la Suisse et que la télévision occupe de loin toujours la première place. Toutefois, ces études ne peuvent être comparées en raison de leur méthodologie différente.

La surexposition aux écrans présente de sérieux risques pour les enfants

De nombreuses études internationales relèvent qu’une exposition fréquente et prolongée aux écrans de toute nature est susceptible d’affecter le développement physique, psychique et social de l’enfant. Non seulement l’usage constant des écrans peut affecter gravement la relation parent-enfant et être la cause de troubles sévères de l’attention, du langage, de la motricité et du comportement des enfants en bas âge, mais la surexposition aux écrans des jeunes enfants peut avoir des effets qui se font sentir plusieurs années plus tard.

Mais, peut-on considérer que l’exposition prolongée et répétée aux écrans des très jeunes enfants est une forme de maltraitance?

Des professionnel-le-s de la santé infantile, le Collectif surexposition écrans (CoSE), composé de pédiatres, de pédopsychiatres, de psychologues, d’orthophonistes et d’autres professionnel-le-s de la santé, a publié dans une tribune du supplément médecine du journal Le Monde (16 janvier 2019) des chiffres inquiétants d’augmentation en France entre 2010 et 2018 du nombre d’enfants scolarisés de 2 à 11 ans souffrant de troubles intellectuels et cognitifs (24%), troubles psychiques (54%) et troubles de la parole et du langage (94%), alors que les troubles physiques étaient constants (troubles visuels, auditifs et moteurs). Cette analyse repose sur une source solide, les statistiques de l’éducation nationale (repères et références statistiques 2018 de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance).

Un reportage diffusé à la télévision suisse romande (émission 36,9°) a montré quelles peuvent être les graves conséquences de l’usage intense des écrans sur le développement des tout-petits. Les retards de langage et de communication peuvent s’apparenter aux symptômes du spectre de l’autisme, des témoignages de professionnel-le-s de la santé et de parents l’attestent.

Signe de cette urgence à maîtriser les effets délétères de la surexposition aux écrans, en France, l’Académie des sciences, l’Académie nationale de médecine et l’Académie des technologies ont lancé, en avril 2019, un appel commun intitulé «L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans – Appel à une vigilance raisonnée sur les technologies numériques». Ces institutions rappellent les risques liés à l’usage intenses des technologies numériques et des mauvais usages des écrans pour les enfants, qui peut résulter en une addiction comportementale associée à des «troubles psychiatriques comorbides tels que dépression, anxiété, phobies ou troubles de la personnalité». Troubles qui peuvent être d’autant plus sérieux que les enfants grandissent dans un contexte de vulnérabilité sociale (insécurité de l’emploi, difficultés matérielles de la famille, distance aux services éducatifs, sociaux ou médicaux, contexte culturel appauvri). Autant de facteurs qui peuvent rendre difficile «la compréhension du numérique, l’éducation aux usages des écrans, la distance critique et l’indispensable autorégulation». Les risques de troubles comportementaux pour les très jeunes enfants fascinés par les bruits et les lumières toujours changeants des appareils utilisés comme «baby-sitter» sont mis en évidence, comme les retentissements sur le développement psychomoteur et relationnel ainsi que sur les capacités d’apprentissage. La cause principale? Les usages parentaux inadaptés qui peuvent grandement perturber la communication avec eux. Pour se développer correctement, rappellent les auteurs du document, le jeune enfant a besoin dès la naissance d’interaction riches et variées avec son entourage qui lui permettront de développer sa motricité manuelle fine, ses habiletés langagières, ses capacités d’attention et de concentration ainsi que sa capacité à interpréter les diverses mimiques et à les intégrer comme supports d’une communication émotionnelle réussie.

La surexposition aux écrans est-elle une forme de maltraitance?

Mais, peut-on considérer que l’exposition prolongée et répétée aux écrans des très jeunes enfants est une forme de maltraitance? Nous avons posé la question à Philip Jaffé, professeur au Centre interfacultaire en droit de l’enfant de l’Université de Genève, qui nous a confirmé que c’est bien le cas si père et mère faillissent à leur devoir, en tant que parents, d’éduquer et de protéger l’enfant. Dans le cas d’une telle négligence, le cas pourra être signalé aux services de protection de l’enfance et de la jeunesse. Des conséquences juridiques sont par ailleurs possibles.

En effet, la Convention relative aux droits de l’enfant, entrée en vigueur en Suisse le 26 mars 1997, stipule dans son article 19 que «les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements […] pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié».

Ludwig Gärtner, chef du domaine «Familles, générations et société» de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), nous a indiqué «qu’il est actuellement difficile de définir avec exactitude ce qu’est une exposition prolongée et répétée aux écrans. Les limites de temps que le chercheur français Serge Tisseron avait définies pour les tranches d’âges 3, 6, 9 et 12 ans ont été assouplies, voire supprimées, pour laisser place à des recommandations plus générales. Aujourd’hui, on part du constat que le développement de chaque enfant est différent. Une durée acceptable pour certains, peut déjà être trop longue pour d’autres. C’est pour ce motif que la Plateforme Jeunes et médias de l’OFAS encourage les parents à être toujours présents et à accompagner l’enfant lors de son utilisation des médias», en précisant que «nous ne conseillons pas de laisser un nourrisson seul devant un écran de télévision allumé». Ludwig Gärtner a confirmé qu’une «utilisation excessive des médias par les enfants peut constituer une négligence».

La Plateforme nationale de promotion des compétences médiatiques Jeunes et médias a publié récemment trois dépliants de conseils pour l’utilisation des médias numériques pour les parents de trois groupes d’âges: enfants jusqu’à 7 ans, de 6 à 13 ans et de 12 à 18 ans. C’est ainsi que les recommandations prodiguées aux parents de nourrissons et de très jeunes enfants sont les mêmes que ceux des enfants scolarisés en 3e Harmos. Les parents de ces jeunes enfants ne trouveront pas dans ce dépliant les conseils leur permettant de répondre aux besoins spécifiques des bébés et très jeunes enfants. Il nous semble que des conseils adaptés, accompagnés par une illustration interpellant les parents de tout-petits, devrait être proposés dans un dépliant idoine.

Quelle est l’étendue du problème en Suisse? Que disent les statistiques?

Plusieurs études ont recensé les cas de maltraitance des enfants en Suisse, sans cependant que les cas de surexposition aux écrans aient été l’objet d’un dénombrement spécifique.

Pour la onzième année consécutive, le Groupe de travail pour la protection de l’enfant de la Société Suisse de Pédiatrie a publié le recensement des enfants qui ont été pris en charge de manière ambulatoire ou stationnaire dans les principales cliniques pédiatriques suisses pour maltraitance présumée ou avérée. Interrogé, le docteur Markus Wopmann (Klinik für Kinder und Jugendliche, Kantonsspital Baden), membre du groupe de travail, nous a indiqué que, bien que l’exposition prolongée et répétée aux écrans pouvait être considérée comme de la négligence, ces cas n’étaient pas distingués de l’ensemble.

L’Observatoire de la maltraitance envers les enfants de l’Université de Lausanne et la HES en travail social de Lucerne ont effectué de 2015 à 2018 une étude d’envergure nationale (Optimus 3) destinée à estimer l’ampleur des cas de maltraitances envers les enfants déclarés aux autorités. Cette enquête est destinée à combler une lacune car «la Suisse manque actuellement de données fiables sur le nombre d’enfants négligés, maltraités ou victimes d’autres formes de violences, aucune statistique ne permet d’évaluer le nombre d’enfants pris en charge par les institutions et les organisations compétentes, ou de connaître les formes de suivi institutionnel de ces enfants. Nous ne savons pas non plus si tous les groupes à risque bénéficient du soutien institutionnel nécessaire» précise la brochure de présentation. Cependant, les formes de mauvais traitements liés à l’usage des écrans n’a pas fait l’objet d’une investigation auprès des partenaires de l’étude nous a confirmé le professeur René Knüsel de l’Observatoire de la Maltraitance envers les enfants (Unil), co-responsable de l’étude, en raison de l’espace limité pour les questions que l’étude pouvait prendre en charge et pour restreindre le temps consacré à compléter les questionnaires.

Au Canada, l’Institut de la statistique du Québec vient de publier les résultats de la 4e édition de l’étude «La violence familiale dans la vie des enfants du Québec». Là encore, dans cette étude réputée, on ne trouve aucun lien entre la surexposition aux écrans et les conduites à caractère négligent, telle que la négligence cognitive ou affective, la négligence de supervision ou la négligence physique.

Conclusion

Bien que les connaissances sur l’exposition aux écrans et leurs effets sur les très jeunes enfants soient insuffisantes et discutées, il semblerait pertinent de prendre des mesures de protection par principe de précaution, car pour nombre de spécialistes l’exposition prolongée et répétée aux écrans constitue une grave menace pour leur santé et leur avenir. Pour faire face aux nouvelles pratiques médiatiques susceptibles d’affecter les très jeunes enfants directement ou indirectement, il nous semble urgent de développer la recherche, la formation des parties prenantes, en particulier les professionnel-le-s de la santé et de l’éducation de la petite enfance, ainsi que l’information et l’accompagnement des parents. C’est en soutenant et développant l’éducation aux médias que notre société pourra faire face à ce défi de santé publique.

(Dans un contexte de connexion permanente l’utilisation fréquente voire la consultation compulsive de leur smartphone par les adultes est la cause d’interruptions du flux de la communication parent-enfant. Il est commun que les appareils connectés s’immiscent, interrompent ou entravent les interactions au sein de la famille. Avec quelles conséquences pour les tout-petits? A ce sujet, lire mon article: «Always on, la technoférence menace le développement des tout-petits», 18 mars 2024.)

(Lire aussi mon article: «Écrans: pitié pour les bébés!», 11 novembre 2015.)


Références
> La campagne de protection des -3 ans redémarre, Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), 18 février 2016.
> Mediennutzung, Angewandte Psychologie, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW).
> Nathalie Berthomier et Sylvie Octobre. « Enfant et écrans de 0 à 2 ans à travers le suivi de cohorte Elfe », Culture études, vol. 1, no. 1, 2019, pp. 1-32.
> Le Heuzey, M.-F., et C. Turberg-Romain. «Nutri-Bébé 2013 Study Part 3. Nutri-Bébé Survey 2013:3 / Behaviour of Mothers and Young Children during Feeding». Archives De Pediatrie: Organe Officiel De La Societe Francaise De Pediatrie 22, no 10 Suppl 1 (octobre 2015): 10S20-29.
> Sabine Feierabend (SWR Medienforschung), Theresa Plankenhorn (LFK), Thomas Rathgeb (LFK), Medienpädagogischer Forschungsverbund Südwest, Landesanstalt für Kommunikation Baden-Württemberg (LFK), Stuttgart, Mai 2015.
> The Common Sense Census: Media Use Zero to Eight, 2017.
> Exposition aux écrans: «Qui défend-on, les enfants ou l’industrie du numérique?», Collectif surexposition écrans (CoSE), supplément médecine du journal Le Monde, 16 janvier 2019.
> Fabienne Clément, Écrans: maman bobo, reportage télévisé, Suisse. Diffusé le 26 août 2020 dans le cadre de l’émission 36,9°, Radio télévision suisse (RTS). [site consulté le 27/08/2020 ]
> L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans – Appel à une vigilance raisonnée sur les technologies numériques, Appel commun de l’Académie des sciences, de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie des technologies, avril 2019.
> Convention relative aux droits de l’enfant, conclue à New York le 20 novembre 1989, approuvée par l’Assemblée fédérale le 13 décembre 1996, entrée en vigueur pour la Suisse le 26 mars 1997 (Etat le 25 octobre 2016), Confédération suisse.
> Jeunes et médias, plateforme nationale de promotion des compétences médiatiques, Office fédéral des assurances sociales.
> Recommandations pour parents d’enfants jusqu’à 7 ans (dépliant), Jeunes et médias, plateforme nationale de promotion des compétences médiatiques, Office fédéral des assurances sociales / Haute école zurichoise des sciences appliquées ZHAW, 2020.
> Statistique nationale 2019 de la maltraitance des enfants, Groupe de travail pour la protection de l’enfant, Société Suisse de Pédiatrie, 8 mai 2020.
> Prévalence des mauvais traitements en Suisse, Observatoire de la maltraitance envers les enfants, Université de Lausanne.
> Marie-Ève Clément, Dominic Julien, Sylvie Lévesque et Jasline Flores, La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2018. Les attitudes parentales et les pratiques familiales. Résultats de la 4e édition de l’enquête. Institut de la statistique du Québec, 2019.
Les sites et documents ont été consultés le 30 juin 2020.


Modèle pour citer cet article:
Domenjoz J.-C., «Surexposition aux écrans des jeunes enfants: enjeu de santé publique et défi pour les droits de l’enfant», Éducation aux médias et à l’information [en ligne], 30 juin 2020, consulté le date. https://educationauxmedias.ch/surexposition-aux-ecrans-des-jeunes-enfants-enjeu-de-sante-publique-et-defi-pour-les-droits-de-enfant


Cet article concerne le domaine Médias, images et technologies de l’information et de la communication (MITIC) – Education aux médias et à l’information (EMI) – Media and Information Literacy (MIL) | educationauxmedias.ch

Auteur/autrice : Jean-Claude Domenjoz

Expert de communication visuelle et d’éducation aux médias