Enquête sur la protection des données personnelles des internautes en Suisse

Une récente enquête de l’Office fédéral de la statistique révèle de grandes disparités sociales des connaissances et des mesures prises par les internautes pour protéger leurs données personnelles. Contrairement à une idée largement répandue, les comportements des jeunes ne se distinguent pas de la population active plus âgée. Une profonde fracture numérique des usages subsiste vingt-cinq ans après le lancement du premier plan du Conseil fédéral pour une société de l’information en Suisse.

Avec la mondialisation de la numérisation de l’information, la protection des données personnelles est devenu un des enjeux les plus importants de notre temps.

La sphère privée est l’une des manifestations élémentaires de la personnalité humaine. En Suisse, le droit à sa protection est reconnu par la Constitution fédérale de la Confédération depuis 1999. A l’instar de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), ratifiée en 1974, la Constitution fédérale garantit à toute personne le droit au respect des relations réalisées par la poste et les télécommunications, ainsi que la protection contre l’emploi abusif des données qui la concernent. Cependant, le droit pour chacun et chacune d’avoir la maîtrise pleine et entière de ses données, soit l’«autodétermination informationnelle», n’est pas encore réalisé en Suisse.

Outre l’adaptation de la législation, l’information et la formation de toute la population sont fondamentales dans ce domaine crucial. C’est un domaine essentiel de l’éducation aux médias et à l’information, qui ne se limite pas à l’école mais doit être poursuivie tout au long de la vie.

La stratégie «Suisse numérique» du Conseil fédéral

Le Conseil fédéral dans son premier plan Stratégie pour une société de l’information en Suisse en 1998, déclarait que le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) présentait des atouts pour la Suisse, mais aussi des risques pour la «protection de la personnalité et les droits fondamentaux des personnes qui pourraient mener à des exclusions et à des inégalités sociales ou économiques». Le gouvernement précisait que l’Etat devait veiller à renforcer les facteurs d’intégration. La Stratégie du Conseil fédéral posait les principes de l’«accessibilité égale [et du] droit d’être formé ouvert à tous», précisant que «la formation de base et la formation continue à tous les niveaux d’instruction sont un fondement de la société de l’information», pour assurer «un usage responsable des nouvelles technologies». Pour atteindre ces buts, le gouvernement préconisait une «campagne de formation tous azimuts».

Depuis 1998, le Conseil fédéral a mis à jour et précisé sa stratégie pour le développement de la numérisation de la Suisse à plusieurs reprises, en janvier 2006, en mars 2012, au printemps 2016 et finalement en décembre 2022 (Stratégie Suisse numérique 2023).

Un quart de siècle après la publication de la Stratégie pour une société de l’information en Suisse par le Conseil fédéral en 1998, où en est la diffusion des connaissances et des savoir-faire en matière numérique? La population suisse est-elle consciente des risques liés à la divulgation de ses données personnelles? Et quelles mesures sont-elles prises pour y remédier? Les enfants du numérique (digital natives) sont-ils mieux préparés que leurs aînés?

Comportements en matière de diffusion et de protection des données personnelles

L’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié en novembre 2022 une très intéressante étude sur les pratiques actuelles des internautes en matière de diffusion et de protection de leurs données personnelles en ligne (Usages d’Internet et données personnelles). Cette analyse a été réalisée à partir des données collectées dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation d’internet réalisée tous les deux ans par l’OFS (Omnibus TIC).

Les données personnelles sont définies dans le cadre de cette enquête comme des informations que les répondant-e-s considèrent comme privées et qu’ils/elles ne veulent pas nécessairement rendre publiques.

La part des internautes qui ont déclaré avoir mis des données personnelles en ligne a cru fortement entre 2017 et 2021, passant de 75% à 85%. L’OFS attribue cette forte progression au développement des activités économiques en ligne (achats, gestion bancaire), des réseaux sociaux et du cloud computing (informatique en nuage).

En 2021, les données personnelles volontairement mises en ligne concernent principalement les informations de contact (72%), les coordonnées de paiement (68%), les détails individuels comme le nom ou la date de naissance (56%) et les informations de localisations (50%). Les autres types de données mentionnées par les répondant-e-s comme les informations sur la situation de santé et les photos représentent 20%. Ce taux paraît particulièrement bas comparé au pourcentage de la population qui utilise régulièrement un réseau social qui s’élève à plus de 60%, alors que la mise en ligne de photographies personnelles (et de vidéos) est une pratique très courante (selfies, photos de famille). Or les photographies sont riches en informations qui peuvent être extraites par des techniques d’analyse automatique, ainsi que par leurs méta-données (temporelle, de localisation, etc.) qui renseignent sur les personnes qui les ont réalisées.

Un tiers seulement des jeunes adultes (15 à 29 ans) a déclaré avoir mis en ligne de telles données (santé, photographies), alors que près de neuf personnes sur dix de cette classe d’âge participent à un réseau social. Comment interpréter cet écart très important? Ces personnes ne considèrent-elles pas les photographies les portraiturant comme «privées» en estimant naturel de les rendre publique? Une autre hypothèse peut être privilégiée. Il est en effet probable que la formulation de la question qui mentionnait différents types d’informations personnelles («des photos de vous, votre état de santé, situation d’emploi, revenu, etc.») les a amenées à aligner leur réponse sur la catégorie d’informations qu’elles partageaient le moins volontiers, vraisemblablement leur situation d’emploi, leur revenu et leur état de santé. On retrouve d’ailleurs la même proportion sur la mise en ligne de ces données dans les autres catégories d’âge.

La part de la population qui a effectué au moins une action visant à protéger les données personnelles la concernant au cours des 3 derniers mois est stable par rapport à 2017. Quatre personnes sur cinq (82%) ont déclaré avoir effectué au moins une action préventive. Ce taux dénote que la conscience des risques relatifs à la mise en ligne volontaire de données personnelles est bien développée parmi les internautes en Suisse. Les mesures prises le plus couramment sont le refus de l’utilisation de données personnelles à des fins publicitaires (65%), la restriction de l’accès aux données de géolocalisation (61%), la limitation à la consultation de son profil sur les réseaux sociaux et les sites de stockage en ligne (52%) et la vérification préalable de la sécurité des sites (51%).

Cependant, le fait d’avoir entrepris une action de prévention au cours du trimestre précédant l’enquête doit être distingué des moyens et des pratiques mises en oeuvre durablement. La restriction de l’accès à la géolocalisation à quelques reprises au cours des derniers mois, n’est pas incompatible avec la localisation continue de son appareil qui est indispensable pour recevoir des notifications en temps réel. Par ailleurs, pour nombre de services, les applications de communication notamment, il est indispensable d’être connecté. Quatre-vingt-cinq pour-cent de la population a utilisé une messagerie instantanée (WhatsApp, par exemple) en 2021 (96% des 15-29 ans, 92% des 30-59 ans, mais aussi 65% des 60 ans et plus), tandis que 88% se sont connectés quotidiennement à Internet (OFS). En quelques années, un régime de communication continue normatif s’est imposé à toute la société.

La restriction de l’accès à la localisation ne peut être que difficilement mise en oeuvre sans des techniques qui sont à l’heure actuelle peu répandues. Le réglages des paramètres du navigateur internet et l’installation d’un logiciel anti-traçage sont les méthodes les plus simples. Mais seulement un tiers des personnes interrogées (34%) a déclaré avoir réglé leur navigateur et un cinquième (20%) avoir utilisé un logiciel sur un de leurs appareils pour limiter la possibilité que leurs activités en ligne soient suivies.

Les enfants du numérique (digital natives) en Suisse sont-ils mieux préparés que leurs aînés?

L’interaction avec ses proches et l’utilisation de services télématiques de toute nature nécessite d’être connecté et donc localisé en permanence. La connexion en continu, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, désirée par le plus grand nombre, étant réalisée aujourd’hui presque exclusivement au moyen de son propre appareil mobile, la collecte de traces d’activités et la géolocalisation sont difficiles à empêcher et nécessitent des connaissances techniques à renouveler constamment. Par ailleurs, des documents de toute nature, notamment des photographies si riches en renseignements, peuvent être diffusées par le réseau des personnes avec lesquelles l’internaute est en contact.

Fortes disparités selon le niveau de compétences

Sans surprise, le niveau de conscience de la problématique de la mise en ligne de données personnelles et des mesures prises individuellement pour se protéger est très différenciée selon le niveau de compétences des individus.

La mesure des compétences numériques réalisé par l’Office fédéral de la statistique (OFS) est basée sur un cadre conceptuel développé au niveau européen qui repose sur l’hypothèse que la réalisation d’une activité nécessite des compétences pour le faire. En conséquence, plus les activités sont variées et intenses, plus grand est le niveau de compétence attribué. La définition retenue ne permet pas de savoir si l’action a été réalisée à bon escient et efficacement, il convient de le noter. Les compétences sont mesurées dans quatre domaines: l’information, la communication, la résolution de problèmes et l’utilisation de logiciels pour la création. Un indicateur de compétences numériques général est établi à partir de la synthèse des quatre domaines.

L’enquête de l’OFS montre que plus les individus ont d’activités différentes en ligne, et donc que plus leur niveau de compétences est considéré comme élevé, plus ils diffusent volontairement de données personnelles, mais aussi plus ils prennent de mesures préventives. Alors que les internautes disposant de compétences de base ou plus que basiques déclarent avoir pris au moins une mesure de limitation d’accès à leurs données personnelles (respectivement 97% et 100%), la moitié seulement des individus ne disposant que de peu de compétences ont pris au moins une mesure de protection de leurs données (49%). Pour chaque action de gestion des informations personnelles sur lesquelles a porté le questionnaire, l’enquête de l’OFS révèle des différences très importantes selon le niveau de compétence. Par exemple, 80% des individus les plus compétents ont limité l’accès à leur profil ou à des contenus mis en ligne, alors qu’ils ne sont que respectivement 48% et 23% pour les personnes ne disposant que de compétences de base ou faibles.

Connaissances et comportements des jeunes en matière de protection de leurs données personnelles

Qu’en est-il des jeunes qui ont grandi avec internet et qui font souvent un usage particulièrement intense des appareils numériques connectés? Quels sont leurs comportements en matière de protection de leurs données personnelles?

L’extraction de données réalisée à notre intention par l’Office fédéral de la statistique (Omnibus TIC 2021) révèle que 91% des digital natives (15 à 29 ans) ont pris au moins une mesure de limitation d’accès à leurs données personnelles, alors que les personnes appartenant à la classe d’âge des 30-59 ans sont dans la même proportion (88%), et que les personnes de 60 ans et plus, ne sont plus que 65%. Cependant, si l’on considère une des mesures de protection particulièrement importante, la limitation d’accès à leur profil sur les réseaux sociaux ou les sites de stockage en ligne, quatre jeunes sur dix déclarent n’avoir pas pris de mesure à ce sujet (38%), sensiblement la même proportion que les 30-59 ans (43%), tandis que les personnes plus âgées sont près des deux-tiers (65%) à n’avoir pris aucune mesure. On retrouve des proportions élevées en ce qui concerne la vérification préalable de la sécurité des sites qui demandent de fournir des données personnelles qui constitue un autre enjeu fondamental de sécurité pour les internautes, respectivement 36% des 15-29 ans, 34% des 30-59 ans et 48% des 60 ans et plus ont déclaré n’avoir pas effectué ce contrôle.

Comme on le sait, les fournisseurs de services cherchent à connaître les faits et gestes des internautes en installant, le plus souvent à leur insu, de petits fichiers espion sur leurs appareils (cookies) qui leur permettent d’établir leur profil, grâce auxquels les prestataires peuvent leur faire parvenir des messages personnalisés de publicité, mais aussi de propagande politique comme de récentes affaires l’ont montré. Ces profils pouvant par ailleurs être vendus à des tiers. A ce sujet, très médiatisé, les jeunes (15 à 29 ans) sont près d’un tiers (28%) à avoir déclaré ne pas avoir connaissance de l’existence des cookies. Stupéfiant! C’est davantage que la population âgée de 30 à 59 ans (24%), et grosso modo du même ordre de grandeur que les 60 ans et plus (39%). Comme les autres classes d’âge, près de la moitié des jeunes adultes (42%) se montrent préoccupé par le fait que leurs activités en ligne sont enregistrées dans le but de leur fournir des publicités ciblées. Les jeunes adultes en ont-ils pour autant modifié les paramètres de leur navigateur internet pour limiter ou empêcher l’installation de cookies? Non. Les deux tiers de cette population de digital natives (64%) n’ont pourtant pas modifié les réglages de leur navigateur! Soit un peu plus que les 30 à 59 ans (61%). Les jeunes sont environ un sur cinq (22%) à déclarer avoir installé un logiciel qui limite la possibilité de suivre leurs activités en ligne, soit une proportion du même ordre que le reste de la population.

Sur un sujet un peu différent, la recherche d’informations, il est intéressant de savoir que cette même enquête (Omnibus TIC) réalisée en 2021 révèle que 68% des digital natives (15 à 29 ans) n’ont pas contrôlé la véracité de l’information ou le contenu de sites d’information ainsi que de réseaux sociaux au cours des trois mois précédant l’enquête (76% des 30-59 ans, 89% des 60 ans et plus). Une fois encore l’écart entre les pratiques des digital natives et la population active en Suisse est peu significatif.

Dans le même temps, les statistiques de l’OFS indiquent que 60% des 15-24 ans disposent en 2021 de compétences numériques générales plus avancées (le niveau le plus élevé), ce dont on peut sérieusement douter au vu de la méconnaissance qu’ils/elles ont des cookies et des mesures qu’ils/elles ont déclaré avoir prises pour limiter ou empêcher que leurs activités en ligne soit suivies.

(Sur ce thème, lire ma synthèse: «Les digital natives ne protègent pas mieux leurs données personnelles que leurs aînés», 2 février 2023.)

Répartition inégale des compétences numériques parmi la population

La capacité à utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) est très inégalement répartie au sein de la population. Une autre étude de l’Office fédéral de la statistique (OFS) met en évidence que cinq catégories sociales sont particulièrement significatives, ce sont l’âge, le niveau d’éducation, la catégorie professionnelle, le statut migratoire et la situation financière subjective du ménage.

En ce qui concerne les pratiques actuelles des internautes en matière de diffusion et de protection de leurs données personnelles en ligne (Omnibus TIC 2021, données mises à notre disposition par l’OFS), comme on pouvait s’y attendre, plus grand est le niveau d’éducation, plus élevé est le pourcentage d’internautes qui ont pris des mesures de gestion de leurs données personnelles.

Si neuf personnes sur dix (91%) disposant d’une formation de niveau tertiaire ont effectué au moins une action de gestion de leurs données personnelles, elles ne sont que six sur dix (58%) a l’avoir fait chez les personnes sans formation post-obligatoire (niveau secondaire II 78%). Chez les personnes disposant d’un faible niveau de formation, 60% ont déclaré ne pas savoir que les cookies peuvent être utilisés pour les suivre sur internet et établir un profil permettant de leur adresser des annonces personnalisées, alors que les personnes disposant d’une formation de niveau tertiaire ne sont que 14% à ne pas le savoir (niveau secondaire II 35% ). Si 46% des personnes disposant d’un diplôme de niveau de formation tertiaire ont modifié les paramètres de leur navigateur internet pour limiter ou empêcher l’installation de cookies, elles sont moins d’une sur cinq a l’avoir fait si elles ne disposent pas d’une formation post-obligatoire.

Les pratiques actuelles des internautes en matière de diffusion et de protection de leur données personnelles en ligne sont moins marquées par leur situation financière que par d’autres variables sociodémographiques (l’âge et le niveau d’éducation). Si les personnes qui estiment très difficile de payer leurs factures ont moins mis en ligne leurs données personnelles, environ sept sur dix, que les autres catégories (15 à 20 points de moins), c’est sans doute parce qu’elles ont moins effectué d’achats en ligne (15 à 25 points de moins). Une extraction réalisée à notre intention par l’Office fédéral de la statistique (OFS) montrait bien qu’en 2017 la non utilisation de l’internet et le niveau des compétences, donc la variété des usages, étaient liés à la situation financière subjective du ménage. La non-utilisation d’internet et les faibles compétences étaient deux fois moins répandue chez les personnes qui estimaient avoir une vie confortable que chez celles qui trouvaient leur vie difficile ou très difficile.

C’est ainsi que les personnes qui ont le plus de difficultés économiques sont moins bien informées sur les risques et protègent moins leurs données que les personnes plus aisées. En 2021, trois personnes sur dix (31%) qui estiment très difficile de payer leurs factures n’ont pas effectué une seule action de protection de leurs données, alors que les personnes très aisées n’ont été que la moitié (15%). Il en va de même en ce qui concerne l’emploi des cookies, que 40% des personnes qui ont des difficultés économiques ne connaissent pas, alors qu’à nouveau les personnes très aisées n’ont été que la moitié (20%) à le déclarer. Changer les paramètres du navigateur internet pour limiter ou empêcher les cookies est davantage connu des personnes dont le niveau de vie est aisé (45%) que des autres catégories de 10 à 15 points.

Persistance de grandes inégalités sociales

L’analyse des données de l’enquête Omnibus TIC (2021) permet de douter des effets de la «campagne de formation tous azimuts» préconisée par le Conseil fédéral dès 1998 et précisée dans les plans Stratégie «Suisse numérique» successifs. Le système éducatif dans son ensemble (scolarité obligatoire, secondaire, formation professionnelle initiale) semble n’avoir eu aucune influence sur l’acquisition de compétences en matière de protection des données personnelles par la jeune génération, si l’on en juge d’après les résultats des enquêtes de l’Office fédéral de la statistique que nous venons d’examiner.

Parmi la population suisse, de fortes disparités sociales de connaissances et de savoir-faire dans l’utilisation efficace des outils et des services numériques subsistent, qui révèlent une profonde fracture numérique des usages.

Remerciements à M. Yves Froidevaux de l’OFS pour l’extraction de données réalisée à mon intention.


Références
> L’autodétermination informationnelle: le nouveau défi des droits humains?, humanrights.ch, 15 février 2017.
> Stratégie du Conseil fédéral pour une société de l’information en Suisse du 18 février 1998, Feuille fédérale du 5 mai 1998.
> Pierre Sollberger et Yves Froidevaux, Enquête sur l’utilisation d’Internet 2021 – Usages d’Internet et données personnelles, Office fédéral de la statistique (OFS), Neuchâtel, 18 novembre 2022.
> Carole Liechti et Pierre Sollberger, Profil des utilisateurs d’internet en 2019 – Répartition inégale des compétences numériques parmi les utilisateurs d’internet en Suisse, Office fédéral de la statistique (OFS), Neuchâtel, avril 2021.
Les sites et documents ont été consultés le 9 janvier 2023


Modèle pour citer cet article:
Domenjoz J.-C., «Enquête sur la protection des données personnelles des internautes en Suisse», Éducation aux médias et à l’information [en ligne], 9 janvier 2023, consulté le date.
https://educationauxmedias.ch/enquete-sur-la-protection-des-donnees-personnelles-des-internautes-en-suisse


Cet article concerne le domaine Médias, images et technologies de l’information et de la communication (MITIC) – Éducation aux médias et à l’information (EMI) – Media and Information Literacy (MIL) | Éducation numérique | educationauxmedias.ch

Auteur/autrice : Jean-Claude Domenjoz

Expert de communication visuelle et d’éducation aux médias