Suisse numérique: carton jaune pour la formation continue

Éducation numérique • La transition vers la société de l’information peut être source de progrès industriel, économique et social aussi bien que d’exclusion. L’économie prône l’accélération de la numérisation des entreprises et le recyclage de leur personnel. Cependant, en Suisse 1,5 million de personnes en âge de travailler ne possèdent que peu ou pas de compétences numériques élémentaires. Plusieurs indicateurs montrent que la formation continue n’est pas prête à répondre aux besoins des entreprises et de la société. Les working poor sont particulièrement exposés. Seul un sursaut pourrait permettre d’assurer l’intégration sociale et économique de l’ensemble de la population dans la Suisse numérique.

Les technologies numériques bouleversent en profondeur tous les secteurs de la société. L’automatisation de la production des biens et des services (robots, agents conversationnels, algorithmes, big data, etc.) impacte les conditions de travail, l’emploi et la vie quotidienne. De nombreux services ne sont déjà plus guère accessibles sans passer par des dispositifs automatisés ou l’usage d’un mobile. L’usage de ces appareils nécessite des connaissances et savoir-faire spécifiques, une littératie médiatique. Le Gouvernement vaudois résume bien les enjeux de la numérisation pour la population dans la plaquette qu’il vient de rendre public (Stratégie numérique, Etat de Vaud, novembre 2018): «En modifiant la société en profondeur, la transition numérique porte à la fois l’opportunité d’améliorer la qualité de vie – par les innovations qu’elle permet et les nouveaux emplois qu’elle génère – et le risque d’occasionner de nouvelles exclusions de type socioéconomique, culturel, voire politique».

De nombreuses études prospectives ont été réalisées pour évaluer les répercussions de la numérisation pour l’économie et la société. Alors que beaucoup s’inquiètent des effets de la numérisation pour l’emploi, le Conseil fédéral est confiant. Dans son rapport sur les «Conséquences de la numérisation sur l’emploi et les conditions de travail: opportunités et risques» publié en novembre 2017, le Conseil fédéral souligne les atouts de la Suisse et minimise les menaces. Le gouvernement estime que malgré les progrès réalisés dans le développement des technologies numériques et les possibilités d’automatisation «le scénario d’un changement structurel “normal” semble aujourd’hui plus probable qu’un bouleversement disruptif du modèle économique en vigueur». Pour exploiter les opportunités offertes par la numérisation en matière d’emploi, le gouvernement mise sur l’adaptation des conditions-cadre et met au premier plan deux objectifs, «axer davantage la formation sur les compétences et les connaissances nécessaires dans l’économie numérique», notamment le renforcement des compétences de base dans les entreprises, et «rendre le marché du travail encore plus souple pour exploiter la transformation numérique».

Des faits très inquiétants, dont on parle peu, sont susceptibles d’hypothéquer la transition numérique en Suisse

En revanche, selon nombre d’organismes de recherche, les progrès de la numérisation et de l’automatisation vont bouleverser le marché du travail et modifier les caractéristiques des emplois. D’après la société de conseils McKinsey, près d’un emploi sur quatre en Suisse serait menacé d’ici à 2030 (The Future of Work: Switzerland’s Digital Opportunity, octobre 2018). Selon cette étude fouillée, environ la moitié des heures travaillées en Suisse sont susceptibles d’être automatisées (collecte et traitement automatiques de données, robotisation). Plus d’un million d’emplois pourraient être perdus, tandis que 400’000 seraient créés dans le secteur de la technologie. La croissance de la production et de la consommation qui devrait résulter de l’automatisation accrue des processus pourrait engendrer un même nombre d’emplois supplémentaires dans d’autres domaines. Les secteurs du commerce de détail, de l’industrie, de la finance ainsi que de l’administration publique devraient perdre le plus d’emplois dans la mesure où ils représentent près de la moitié du travail salarié. Pour McKinsey, le succès de la transition numérique de l’économie suisse dépend de deux impératifs: l’accélération de la transformation numérique des entreprises (stratégie «digital first») et le recyclage de leur personnel. Si les entreprises ne suivent pas, elles risquent de voir leurs activités «cannibalisées» par des concurrents, car certains secteurs susceptibles d’être les plus touchés par la disparition d’emplois sont désormais à la traîne en comparaison avec d’autres économies développées selon l’institut. Le développement des compétences est un impératif pour les entreprises suisses et la société dans son ensemble. Le système éducatif doit se transformer à travers une évolution des programmes et des profils de compétences et le développement d’une culture d’apprentissage tout au long de la vie (lifelong learning).

Des faits très inquiétants, dont on parle peu, sont susceptibles d’hypothéquer la transition numérique en Suisse.

1. Inégalité des usages de l’internet et des compétences numériques
Selon les données de l’Office fédéral de la statistique (OFS), la fracture numérique des usages de l’internet ne se réduit qu’extrêmement lentement. De fortes disparités persistent selon l’âge, le revenu et le niveau de formation. C’est ainsi qu’en 2018 seulement 61% des personnes qui ont de bas revenus utilisent régulièrement l’internet, alors que les plus aisées sont 98%. On observe le même phénomène selon le niveau de formation. On peut donc affirmer, deux ans après le lancement de son quatrième plan pour une «Suisse numérique» (avril 2016), que la politique du Conseil fédéral en la matière a été un échec jusqu’ici. On a tendance à l’oublier, il y a vingt ans déjà que le gouvernement suisse lançait son premier plan d’alphabétisation numérique de toute la population.

(Lire mon article: «Le plan d’alphabétisation numérique du Conseil fédéral a vingt ans», 4 mars 2018.)

Encore faut-il distinguer les usages des technologies de l’information et de la communication des compétences à les utiliser de manière pertinente. La Fédération suisse pour la formation continue (FSEA) estime que 1,5 million de personnes (de 16 à 65 ans) en Suisse ne possèdent que peu ou pas de «compétences de base» numériques (ce qui fait 300’000 personnes dans la seule Suisse romande). Ce chiffre est corroboré par l’enquête sur l’utilisation d’internet 2017 de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Par ailleurs, les données mises à disposition par l’Office fédéral de la statistique permettent de mettre en évidence la grande inégalité de répartition des «compétences numériques développées» selon le niveau de formation (2017). Cet indice est calculé sur la base d’activités réalisées dans quatre domaines: la collecte d’information, la communication, la résolution de problème et la maîtrise de logiciels pour la manipulation de contenus (textes, images, tableaux, etc). Sont considérées comme ayant des compétences numériques développées les personnes disposant d’un niveau plus élevé que le niveau de base dans les quatre domaines. Si 40% de la population suisse disposent de telles compétences, les taux varient grandement selon le niveau de formation: 57% des personnes de niveau tertiaire en disposent, alors que les personnes de niveau secondaire II sont 29% à en disposer, respectivement 13% seulement pour les personnes sans formation postobligatoire, mais 66% pour les moins de 25 ans. On peut donc constater une fracture numérique très marquée de compétences élevées selon le capital de formation.

La fracture des compétences à utiliser l’internet selon la situation financière des ménages suisses peut aussi être mise en évidence avec cette extraction faite à notre intention par l’Office fédéral de la statistique. On constate que plus la situation financière subjective des personnes est aisée, plus leur niveau de compétences est élevé. Les personnes qui ont déclaré ne pas utiliser l’internet ou avoir de faibles compétences sont deux fois plus nombreuses chez les personnes qui estiment avoir une vie difficile ou très difficile (45%, respectivement 22% pour les personnes qui ont déclaré avoir une vie confortable). A noter que 9,5% de la population ont déclaré avoir une vie difficile ou très difficile. Ce taux se situe entre le taux de pauvreté en terme de revenu, de 7% en 2015, et le taux de la population résidente qui a souffert de pauvreté au moins une fois pendant la période 2013-2016 qui s’est élevé à 12,3%.

Le fort lien entre le capital de formation et le risque de vivre une situation de chômage menant à un appauvrissement a depuis longtemps été mis en évidence. En Suisse, le risque de pauvreté (18 ans et plus) est près de quatre fois plus grand (27,7%) pour une personne qui a terminé l’école obligatoire que pour celle qui dispose d’une formation tertiaire (7%), et deux fois plus élevé (13,7%) qu’une personne de niveau postobligatoire. Il est évident que des compétences numériques solides sont susceptibles de permettre à ces personnes de disposer plus facilement d’un emploi. Les personnes sans formation postobligatoire font partie des groupes les plus exposés au risque de pauvreté, elles sont plus de 330’000 en Suisse (donc environ 65’000 en Suisse romande). Par ailleurs, 400’000 actifs occupés ou au chômage sont en situation de risque de pauvreté en Suisse. Les working poor sont donc particulièrement exposé-e-s.

2. Faiblesse de la participation à la formation continue dans le domaine de l’informatique
Indice du sous-développement de la formation continue dans le domaine numérique en Suisse, selon l’âge, entre 9,7% (55 à 64 ans) et 13,2% (25 à 34 ans) de la population active (25 à 64 ans) seulement a suivi des cours d’informatique en 2016 (Office fédéral de la statistique). La part de l’informatique dans l’ensemble des thèmes de cours de formation continue fréquentés par la population de 25 à 64 ans s’élève à 9,6%.
[correction effectuée en juin 2022]

3. Faiblesse des usages de la formation en ligne
La récente enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS) «Compétences numériques, vie privée et formation en ligne: la Suisse en comparaison internationale» apporte un éclairage supplémentaire bienvenu sur l’utilisation d’internet pour la formation. Premier constat, seul un peu moins d’un quart de la population suisse de 15 ans et plus (23%) a utilisé internet à des fins de formation au cours des trois derniers mois (à noter que cette très longue période ne permet pas de distinguer les usages fréquents d’un recours accidentel au Web). C’est extrêmement peu en regard de l’usage intense qui est fait de l’internet pour se divertir ou communiquer via les réseaux sociaux.

Des différences notables apparaissent selon les trois types d’activités envisagées, toujours au cours des trois derniers mois: 15% seulement ont déclaré avoir utilisé du matériel d’apprentissage (hors d’un cours complet) disponible en ligne (28% des 15-29 ans, dont une partie est encore en formation initiale, mais 15% des 30-59 ans), 13% ont communiqué avec un formateur ou une formatrice via un site ou une plateforme (28% des 15-29 ans, 10% des 30-59 ans). Par ailleurs, 10% ont suivi un cours en ligne (pas de différence importante selon l’âge), ce qui est très peu sachant que l’apprentissage à distance devrait gagner en importance comme moyen de développer savoirs et compétences dans un marché du travail transformé par la numérisation.

L’étude met aussi en évidence une constante, la très forte différenciation d’utilisation de l’internet pour apprendre selon le niveau de formation, soulignant une fois de plus le fossé numérique des usages persistant au sein de la population helvétique. On sait que plus le bagage scolaire est important, plus grande sera la disposition à continuer à se former, quel que soit le moyen.

4. Impéritie des prestataires de formation continue
L’adaptation et le renouvellement constant des connaissances et savoir-faire est au choeur des politiques de transition vers la société de l’information. De là le rôle primordial donné à l’apprentissage tout au long de la vie (lifelong learning). Cependant, une étude récente permet de formuler de très sérieux doutes sur la capacité des prestataires de formation continue helvétiques dans leur ensemble à accompagner la transition numérique. L’enquête «La numérisation dans la formation continue» de la Fédération suisse pour la formation continue (FSEA) fait apparaître clairement une grave lacune, le manque de compétences des formateurs et des formatrices pour choisir et mettre en oeuvre des méthodes diversifiées de formation s’appuyant sur les médias numériques. Près d’un organisme sur deux ne dispose pas de telles compétences (45%). Par ailleurs, moins d’un dixième des prestataires seulement (8,5%) associent des phases de formation en ligne et en présentiel (blended learning), 2% proposent des modalités d’apprentissage uniquement en ligne (e-learning). Un formateur ou formatrice sur deux pratique même un enseignement présentiel «exempt de technologie»!

(Lire aussi mon article: «Les défis du numérique pour les prestataires de formation continue», 30 mai 2018.)

5. Inégalité des chances de bénéficier de formation continue
En 2016, 62% de la population a pris part à des activités de formation continue, les quatre cinquième dans un but professionnel. Le taux de participation diminue avec l’âge, de 76% chez les 25-34 ans à 57% pour les 55-65 ans. Cependant, la non participation à des activités de formation continue varie fortement selon le niveau de formation, de 15% chez les personnes bénéficiant d’un niveau tertiaire à 64% chez les personnes de niveau école obligatoire (35% pour le postobligatoire). On constate donc que la formation continue creuse les inégalités entre personnes qui bénéficient d’un haut niveau d’éducation formelle et celles qui, à l’opposé, ne disposent pas d’un tel capital.

En ce qui concerne la formation professionnelle continue dans les entreprises, en 2015 89% des entreprises comptant au moins 10 employé-e-s ont soutenu des activités de formation. Cependant, ce chiffre est trompeur, car 45% seulement de leur personnel en ont bénéficié. Moins de la moitié! C’est bien inférieur à la moyenne européenne de 49%. Le taux de participation des employé-e-s varie fortement selon les secteurs économiques, de 70% dans le secteur des transports et de l’entreposage à 24% dans l’hôtellerie et la restauration, 27% dans les services administratifs et de soutien.

En moyenne, les employé-e-s helvétiques ont bénéficié de 14 heures de formation continue en entreprise par année (2015). Comment peut-on imaginer que le développement des connaissances et des compétences nécessaires à la société de l’information puisse être possible en y consacrant si peu de temps!

6. Insuffisance de la formation aux compétences de base dans les entreprises
La littératie numérique de toute la population est un prérequis de la transition numérique de la Suisse. Comme on l’a vu plus haut, 1,5 million de personnes en Suisse ne possèdent que peu ou pas de «compétences de base» numériques. De telles compétences sont évidemment essentielles dans le monde du travail et constituent le prérequis nécessaire à tout processus visant au développement de qualifications professionnelles.

Le Conseil fédéral a adopté en novembre 2017 un programme d’encouragement des compétences de base sur le lieu de travail dans le but de «permettre aux travailleurs d’acquérir les outils nécessaires pour se maintenir dans la vie professionnelle» dans la perspective de la numérisation, de l’automatisation et de l’évolution des processus d’organisation du monde du travail. Ces compétences de base sont la lecture, l’écriture, l’expression orale dans l’une des langues nationales et les notions de base dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les savoir-faire numériques basiques ont été définis comme devant notamment «permettre aux travailleurs de remplir un rapport de travail sous forme de fichier électronique, de saisir des résultats de mesures et des codes de produit, d’effectuer des calculs et des conversions, de respecter des indications de dosage ou d’utiliser l’ordinateur pour des opérations simples». La mise sur pied de ce programme, limité à trois ans, a été confié au Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Des contributions fédérales d’un montant total de 15 millions a été budgété pour la période 2017 à 2020.

(Lire aussi mon article: «e-inclusion: des millions, mais pour faire quoi?», 23 novembre 2016.)

A la mi-novembre, 1’423 personnes ont bénéficié de mesures de formation dans le cadre de ce programme d’encouragement lancé par le Conseil fédéral (Newsletter, FSEA, novembre 2018). Le SEFRI a reçu 34 demandes d’entreprises, dont 17 proviennent de Suisse alémanique, 17 du Tessin, mais aucune de Suisse romande! 84% des participant-e-s ont bénéficié de cours concernant le développement de compétences TIC, soit environ 1200 personnes.

Donc, après une année, le programme lancé par le Conseil fédéral a atteint 0,08% de la population estimée manquant de compétences de base dans le domaine des usages du numérique (1,5 million). Par ailleurs, si l’on prend pour référence la moyenne du coût d’une formation continue organisée au sein des entreprises, soit 1’500 francs (OFS), le budget alloué par le Conseil fédéral de 4,4 millions par an (moyenne 2018-2020), ne devrait permettre de subventionner la formation que d’environ 3’000 personnes, ce qui représente annuellement 0,2% de la population qui le nécessite!

En conclusion, force est de constater que contrairement aux idées reçues, différentes études sur les usages et les compétences numériques de la population permettent de mettre en évidence une inégalité profonde et persistante en Suisse. Les personnes qui ne disposent que d’un faible capital de formation et de revenus modestes auront des possibilités réduites de participer pleinement à la Suisse numérique. Le risque est grand qu’elles ne puissent pas suivre le rythme extrêmement rapide des transformations liées à la numérisation de tous les secteurs de notre société, tant au travail que dans la vie quotidienne. Par ailleurs, comme on l’a vu, les prestataires de formation continue dans leur ensemble ne sont pas en mesure aujourd’hui d’accompagner la numérisation de la société. Enfin, les mesures du Conseil fédéral qui visent à «encourager l’acquisition et le maintien des compétences de base chez l’adulte» (dont le contenu et les modalités de mise en oeuvre ne sont pas examinées ici) est insuffisamment doté par rapport aux besoins les plus évidents, puisque au terme du plan quadriennal (2017-2020) il ne devrait avoir touché qu’un demi-pourcent de la population ne possédant que peu ou pas de «compétences de base» numériques.

On voit après ce constat qu’il est impératif d’agir avec détermination pour développer la culture numérique et médiatique de tous et de toutes de sorte à assurer l’intégration sociale et économique de l’ensemble de la population suisse. Il en va de la justice sociale, mais aussi de la stabilité politique de la Suisse.

L’apprentissage tout au long de la vie (lifelong learning) est souvent donné comme la panacée universelle capable de remédier à tous les maux, de répondre à tous les besoins, de résoudre quasi miraculeusement tous les problèmes. Encore faudrait-il que toute la population y ait accès, que des dispositifs de formation adéquats existent en nombre et qu’ils soient dotés de ressources financières conséquentes.

Remerciements à M. Yves Froidevaux de l’OFS pour l’extraction de données réalisées à mon intention.


Références
> Stratégie numérique, Département des infrastructures et des ressources humaines (DIRH), Etat de Vaud, novembre 2018.
> Conséquences de la numérisation sur l’emploi et les conditions de travail: opportunités et risques – Rapport du Conseil fédéral donnant suite aux postulats 15.3854 Reynard du 16 septembre 2015 et 17.3222 Derder du 17 mars 2017, 8 novembre 2017.
> The Future of Work: Switzerland’s Digital Opportunity, McKinsey & Company Switzerland, octobre 2018.
> Utilisation d’internet, Office fédéral de la statistique (OFS), décembre 2018.
> Promotion des compétences de base: un objectif essentiel, Fédération suisse pour la formation continue (FSEA).
> Risque de pauvreté, selon différentes caractéristiques sociodémographiques, 2016, Office fédéral de la statistique (OFS), novembre 2017.
> Formation continue, Thèmes de la formation non formelle 2016, Office fédéral de la statistique (OFS), décembre 2017.
> Modalités d’utilisation d’internet et compétences, STAT-TAB – tableaux interactifs, Office fédéral de la statistique (OFS).
> Enquête sur l’utilisation d’internet 2017 – Compétences numériques, vie privée et formation en ligne: la Suisse en comparaison internationale, Office fédéral de la statistique (OFS), mai 2018.
> Irena Sgier, Erik Haberzeth, Philipp Schüepp, La numérisation dans la formation continue – Résultats du sondage annuel auprès des prestataires de formation continue – version abrégée (étude sur la formation continue 2017/2018), Zurich, Fédération suisse pour la formation continue (FSEA) et Haute école pédagogique de Zurich, 2018.
> Formation tout au long de la vie en Suisse – Résultats du Microrecensement formation de base et formation continue 2016, Office fédéral de la statistique (OFS), août 2018.
> La formation professionnelle continue dans les entreprises en 2015, Office fédéral de la statistique (OFS), septembre 2018.
> Le Conseil fédéral veut renforcer les compétences de base sur le lieu de travail, communiqué du 8.11.2017.
Les sites et documents ont été consultés le 7 décembre 2018.


Modèle pour citer cet article:
Domenjoz J.-C., «Suisse numérique: carton jaune pour la formation continue», Éducation aux médias et à l’information [en ligne], 7 décembre 2018, consulté le date. https://educationauxmedias.ch/suisse-numerique-carton-jaune-pour-la-formation-continue


Cet article concerne le domaine Médias, images et technologies de l’information et de la communication (MITIC) – Éducation aux médias et à l’information (EMI) – Media and Information Literacy (MIL) | Éducation numérique | educationauxmedias.ch

Auteur/autrice : Jean-Claude Domenjoz

Expert de communication visuelle et d’éducation aux médias